Pourquoi choisir l’ammonitrate 27 pour le dernier apport d’azote sur céréales ? Comme nous le savons, les engrais prennent une place importante du métier et demande souvent d’être employé à plusieurs reprises, notamment pour l’apport d’azote.
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Pour optimiser les rendements et obtenir un impact positif sur les récoltes, il devient essentiel de choisir la meilleure forme d’engrais azoté à utiliser. A ce jour, de nombreux agriculteurs utilisent des engrais sous forme liquide comme solide.
Les engrais azotés les plus fréquents sont les Ammonitrates 27 ou 33,5, la Solution Azotée liquide N39 et l’Urée 46. Ils sont d’ailleurs souvent accompagnés de soufre.
Le premier apport s’effectue principalement lorsque le plant est au stade tallage, sortie hiver. D’importance moindre, il permet de garder la culture alimentée jusqu’à l’apport suivant.
Le deuxième apport s’effectue juste avant le début montaison. D’une importance plus conséquente, l’objectif de celui-ci est de permettre à la plante d’absorber un maximum d’azote, lorsque la production de biomasse est la plus importante.
Le troisième et/ou quatrième apport doit lui, permettre d’alimenter de nouveau la plante pour maximiser le rendement, mais intrinsèquement d’avoir la teneur en protéine la plus élevée possible en fonction du débouché souhaité.
En effet, lorsque l’on travaille sur des marchés comme la meunerie où le taux de protéine est primordial, il est fondamental de soigner son dernier apport.
En général, le facteur rendement est déjà en partie joué (nombre de pieds/m², nombre de talles/pieds, etc) mais rien n’est fait pour les protéines. Il s’effectue souvent au stade DFE (Dernière Feuille Epiaison).
Pour ce troisième et dernier apport, l’utilisation des engrais solides type ammonitrate est préconisé. Les raisons sont multiples. La qualité de l’engrais est souvent irréprochable et permet d’épandre sur des grandes largeurs, jusqu’à 36 voir 40 mètres de large. Cette qualité d’épandage résulte de la très bonne granulation, de l’homogénéité des granulés et de la densité générale du produit.
Contrairement aux idées reçues, l’ammonitrate 27 n’a rien à envier à la 33.5 sur la qualité du produit et donc à la facilité d’épandage. Elle a en plus quelques point de MgO et de CaO qui peuvent apporter un plus lorsque l’on va chercher une forte teneur en protéine.
La solution azotée n’est pas préconisée sauf conditions météorologiques très favorables à l’efficience de cette dernière (temps humide et pluviométrie importante). En effet, les pertes ammoniacales en cas de temps sec, chaud et ensoleillé sont très importantes peuvent réduire très fortement l’efficience de cette dernière. De plus lors de l’épandage sur des cultures au stade DFE, des brûlures sur les feuilles peuvent-êtres très préjudiciables. La DFE étant la « pompe » pour le bon fonctionnement de la plante jusqu’à la maturité, des pertes en rendement peuvent avoir lieux. Dans ces conditions, l’urée pourrait-être la solution avec un bon compromis (prix, qualité etc) mais du fait de ses propriétés fertilisantes (46N/100KG), tout l’azote est sous forme uréique. Sa rapidité d’action est donc beaucoup plus lente que l’ammonitrate qui elle a 50% d’azote nitrique et 50% d’azote ammoniacal. Dans tous les cas, sans une dizaine/vingtaine de mm de précipitations dans les 10-20 jours après l’application, les pertes d’azote sont importantes et l’apport devient presque totalement inefficace.
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